
Le Collectif Antispéciste pour la Solidarité Animale (CASA) se donne pour mission de favoriser la réflexion et l’action pour l’égalité animale dans une perspective multi-systémique fondée sur un idéal d’écologie et de justice sociale. L’antispécisme est une vision du monde basée sur l’autonomie, l’agentivité, le respect de la valeur intrinsèque et le droit fondamental d’exister de tous les individus.es possédant une existence psychologique subjective visant l’abolition des pratiques et institutions causant du tort aux animaux non-humains, pour la seule raison qu’ils ne sont pas humains. Nous dénonçons le double standard moral qui s’opère en fonction de l’appartenance d’espèce, fondé sur le mépris de ce que vivent les individus non-humains.
Dans notre lutte pour l’abolition des institutions spécistes, nous ne souhaitons pas tant mettre l’accent sur les pratiques de consommation individuelles que sur les responsabilités de la société dans son ensemble. Ce que nous faisons actuellement subir aux animaux non-humains ne relève ni du choix personnel, ni d’un “ordre naturel” des choses : l’exploitation de tout individu est un enjeu de société et la réponse à apporter doit être collective.
Nous refusons l’instrumentalisation, le mépris et l’invisibilisation des luttes humaines dans notre combat pour la prise en compte des intérêts des animaux non-humains. Nous souhaitons contribuer à l’avènement d’un mouvement de luttes progressistes solidaire et non-spéciste.
CASA se distingue de groupes tels que l’AVUQAM par son approche qui place les animaux résolument au point focal de sa réflexion et de son action. CASA se distingue par ailleurs du Comité de reconnaissance des droits des animaux par son approche multidisciplinaire et son engagement envers l’éducation populaire dans le domaine de l’antispécisme.
Nous avons décidé de fonder CASA pour répondre à un besoin d’implication communautaire et citoyenne pour les personnes étudiant à l’UQAM. En effet, avant la formation de CASA, il n’y avait pas, à l’UQAM, de groupe permettant aux personnes étudiantes qui n’ont pas de formation ou d’affinité pour le Droit, de s’impliquer pour la cause de la libération animale.
– Objectifs interpersonnels: adopter des croyances fondées sur l’égale dignité des humains et des êtres animaux et encourager le développement d’une attitude critique et une sensibilité aux enjeux de pouvoirs, d’oppressions, d’émancipations et de participations à la négociation sur le bien public.
– Objectifs personnels: valoriser et cultiver l’identité antispéciste.
– Objectifs relationnels: développer des réseaux de soutien social et créer des alliances avec les autres luttes de justice sociale.
– Objectifs publics: développer et diffuser la connaissance sur les mécanismes de maintien de l’oppression spéciste.
Toute personne intéressée par les enjeux d’égalité et de justice sociales au-delà du critère arbitraire de l’espèce est invitée à nous rejoindre.
Comité du GRIP-UQAM depuis l'assemblée générale du 29 mars 2017.